Je m'appelle Serafina Franziska Penny Olivers. En général, je ne dis pas Franziska même s'il figure sur tous mes papiers d'identité. Ce n'est pas qu'il fait vieillot ou que je
"renie" en quelque sorte l'Allemagne, non c'est juste que ça a toujours été comme ça. Je suis née à Cologne en Allemagne, le 25 Août 1991 d'une mère allemande et d'un père canadien.
- Luise Hanna Kinski, mère de Serafina a écrit:
- Je me rappelle très bien de la naissance de Serafina. Nous étions en voyage à Cologne, le 25 Août 1991. C'était une belle journée ensoleillée. J'étais restée à la maison pendant que mon mari et Keegan -le grand frère de Serafina alors âgé de deux ans- étaient partis à la piscine. Elle était née à vingt-deux heures exactement. C'était un magnifique bébé. Elle était blonde comme son père, contrairement à Keegan. Elle avait deux magnifiques yeux bleus, une bouche magnifiquement bien tracée et des joues roses. C'était mon petit ange. Je me rappelle que la première réaction de Keegan était un petit bisou sur le front et il avait murmuré innocemment : « Je te pardonne méchante, même si tu as fait mal à maman. »
En effet, j'ai vécus avec un grand frère. Deux ans d'écart, ce n'est rien alors nous avons grandit ensemble, nous étions inséparables, des véritables meilleurs amis. Nous savions tout l'un de l'autre et d'ailleurs c'est toujours le cas. Il m'a aidé à surmonté tellement d'étapes et toujours sans aucune remarque. Des fois on nous prenait pour un couple et dés qu'on disait que nous étions frère et soeur ont nous riaient au nez. De plus nos différences physiques n'aidaient pas les choses. Je suis blonde, Keegan brun, j'ai les yeux bleus, lui vert.
- Keegan Friedrich Olivers, frère de Serafina a écrit:
- Qui est pour moi Serafina? Euh... c'est ma soeur, vous avez pas remarqué qu'on avait le même nom de famille ? Elle est juste incroyable, bon ce n'est peut être pas très objectif vu que je suis son frère mais elle est vraiment vraiment incroyable. Elle est drôle, souriante et intelligente. Mais tout ça si on oublie ses crises de merde quand ont lui piquent son pot de Ben&Jerry's ou son jus de banane-fraises. Ouais, si on oublie ça, elle est totalement parfaite.
J'ai toujours voulus faire du droit. Je voulais devenir avocate avant de découvrir les langues. Au fait, j'ai toujours était intéressée par les langues germaniques. J'ai appris l'anglais et le français, puis l'allemand, le suédois et actuellement le néerlandais. Je suis née en Allemagne, et même si j'ai déménagée à Montréal à trois ans -ce qui m'a valut d'apprendre le français en même temps que l'anglais-, il m'est parut normal d'apprendre l’allemand avec l'aide de ma mère lorsque j'ai eu douze ans. Je suis fasciné par les langues, j'ai comme on dit : soif d'apprendre. Je ne suis pas une surdouée, juste une passionnée. Je n'ai pas vraiment eu de mal à entrer Yale: j'avais une bonne moyenne, un dossier judiciaire vierge ... J'ai eu une enfance paisible, ma famille n'était ni riche ni pauvre seulement modeste. Ma vie était paisible, rien qui ne m'a marqué jusqu'à... Jaiden.
- Keegan Friedrich Olivers, frère de Serafina a écrit:
- Ne parlez pas de Jaiden devant Effy. Ce gars est un vrai con. C'était le meilleur amie d'Effy depuis la maternelle et je pense que c'est presque naturellement qu'ils se sont mit ensemble. C'était le couple parfait, ils s'aimaient et tout le monde enviaient leurs complicité. Ils voulaient aller à Yale ensemble : Effy pour les langues et Jaiden pour la photographie. J'étais tellement heureux pour elle. Et puis, du jour au lendemain plus rien. Aucune trace de lui. Il était parti. On a même crut qu'il était mort. Il n'est toujours pas revenu, et je crois qu'elle ne s'en ai toujours pas remise.
FLASHBACK;
La plage Dorée (Baie de Bandol) - 19h45 - 9 Juillet 2008.
Bien que je n'aimais pas spécialement la plage, je trouvais le paysage tout simplement époustouflant. Les vagues s’entrechoquaient sous un ciel bleu-rose-orangé. J'avais enlevé mes spartiates et mes pieds étaient enfouis dans un sable beige brûlant. J'étais presque seule, derrière moi un groupe d’adolescents chantaient en chœur sous un fond de guitare. On aurait put tout à fait se croire dans un film. Soudain, deux mains froides se posèrent sur mes épaules et je sursautai. Je levais la tête. C'était Jaiden. Ses cheveux bruns étaient ébouriffés ce qui le rendait encore plus beau qu'il ne l'était déjà. Il était tout simplement parfait.
« C'est beau, hein? »
« C'est ... magique. »Je lui sourit et il m'embrassa. Tout d'un coup, tout était meilleur. Il rendait ma vie meilleure. Certain ont besoin de drogues, moi j'avais seulement besoin de Jaiden. Une bouteille d'eau parfumée aux fraises roula près de moi avant d'être attrapée par une fille de 15/16 ans. Je serrai les dents et tourna ma tête vers Jaiden. Son énorme sourire exprimait qu'il avait compris.
« Ne me regarde pas comme ça, Jai'. »
« Je regardais seulement cette bouteille... d'eau... parfumée. » dit-il avec un large sourire.
« Non, mais les gens peuvent vraiment boire ça? Mais c'est juste horrible. De l'eau parfumée! C'est sûrement la pire invention humaine. En plus, ça à vraiment tout sauf le goût des fraises, du citron ou d'autre chose. Et... » Jaiden riait. Je le poussa.
« Te fous pas de ma gueule. »
« Je me fous pas de ta gueule, je... rigolait sur cette pauvre fille qui boit de l'eau parfumée. » Il se mit à m'imiter avec une voix exagérément aiguë.
« Non, mais les gens peuvent vraiment boire ça? Mais c'est juste... »
« Eh! Je n'ai jamais eu cette voix-là! »Il me prit dans ses bras avant de m'embrasser sur le front.
« Je sais, et je t'aime toi et tes crises sur l'eau parfumée, les pop-corns salés, les poèmes, les chats et pleeeeins d'autres choses. »Il m'embrassa une fois de plus et c'était comme si c'était pour la dernière fois.
FIN DU FLASHBACK; « Mais la vie sépare ceux qui s'aiment... » C’était sans doute les meilleures années de ma vie. J’aurais du m’y attendre, tout ne pouvait pas être parfait si longtemps. Pourquoi, le bonheur ne dure pas ? J’y ai pensé pendant les trois ans où Jaiden a disparut et j’en suis arrivée à la même conclusion : la vie est injuste. Stupide, je sais. Il m’ai assez dure de me rappeler de ce jour-là, les souvenirs sont trop douloureux.
FLASHBACK;
Quartier LaSalle (Montréal) - 17h15 - 13 Juillet 2008.
Ca fessait quatre jours que je n’avais pas vu Jaiden et dans mon monde c’était énorme. Son sourire, ses paroles réconfortantes et son optimisme m’avait manqués. Au fait, tout en lui m’avait manqué. Je venais de sortir du magasin de vêtements vintages où je travaillais pendant l’été et le soleil tapait encore très fort. J’avais décidé de m’arrêter devant un supermarché pour acheter deux cocas et des biscuits au chocolat blanc : les préférés de Jaiden. J’avais marchés dix minutes jusqu’à la villa de la famille Graham. La porte était ouverte, bizarrement je n’y avait presque pas fait attention et je savais qu’à ce moment Jaiden était seul à la maison. Je poussa la poignée de la porte et me mis à crier sans même voir l’intérieur de la maison.
« Jai’ ! Je viens de sortir du boulot et devine ce que j’ai… Des biscuits au ch… » Je levai la tête. La maison était complètement vide.
« …ocolat blanc. »J’eu un rire nerveux comme si tout ça était une blague même de mauvais goût. Je m’attendais presque à voir Jaiden surgir d’une pièce en criant que c’était une blague et qu’il déménageait ou qu’ils fessaient des travaux. Mais la maison était vidée de toute vie : aucun meuble, aucune plante, absolument rien.
« Non, non, non… »Je sortis mon téléphone et appela Jaiden mais j’étais tombé sur sa messagerie comme je m’y attendais. Je longeais le couloir et tourna à droite. La cuisine avait été vidé de tout ses tableaux, épices … J’ouvris le réfrigérateur et y aperçus une seule bouteille d’eau. Lentement je montai jusqu’à sa chambre et poussa la porte. J’eu un frisson, c’était aussi vide que le reste de la maison. Les larmes me montèrent aux yeux : pourquoi ? pourquoi m’avait-il fait ça ? Pourquoi ne m’avoir rien dit ? Pourquoi était-il aussi lâche ? Ma tête heurta lentement le mur et je glissai par tête dos contre le mur dans un sanglot. Ma tête enfouis dans mes genoux je remarquai quelque chose par terre. Je me levai et l’attrapa. Une photo de moi et Jaiden. Je la devinai, tombé d’une poche, d’un carton, d’un sac de sport. Fébrilement, je la mis dans poche.
FIN DU FLASHBACK;
Je ne sais pas combien de tant je suis restée dans la maison. Peut être quelques minutes, peut être quelques heures mais ça m’a parut une éternité, une éternité où j’ai pleurée comme jamais je ne l’avais jamais fais. Pendant les mois qui ont suivis j’avais appelée Jaiden chaque jour mais je tombais toujours sa messagerie. J’avais même crus qu’il était mort. J’avais repris le lycée mais il n’était toujours pas là. En cours, sa place était vide jusqu’à ce qu’elle fut prise par un nouveau qui était arrivée au cours de l’année. Apparemment Jaiden n’avait prévenu personne et j’apparaissais comme la fille qui s’était fait
abandonnée par son petit-ami. Je provoquais la peine, la jalousie, la moquerie mais le regard des gens m’importait très peu à ce moment. Mon frère et Embeth m’avaient aidés pendant cette période et je voyais dans leur regards qu’ils étaient aussi surpris du départ de Jaiden que je l’étais. J’ai passée mon bac avec une moyenne bonne mais je savais que j’aurais put faire mieux. Après réflexion, j’avais tout de même décidé d’aller à Yale pour
accomplir en quelque sorte le rêve de Jaiden et moi. Et me voici à attendre ce que l’avenir me réserve.