Baylee Lexie Carter est une personne méprisante, manipulatrice, imprévisible, arrogante, sadique et sarcastique. Son apparence est l’une des choses les plus importantes pour cette jeune femme de 19 ans. Elle veut toujours atteindre la perfection, malheureusement, elle est tout sauf parfaite, son caractère en est l’exemple même.
B n’accorde pas sa confiance facilement et c’est la raison principale pour laquelle elle est très distante, froide et méchante avec toutes les personnes dont elle fait la connaissance récemment car au fond d’elle, elle a peur de souffrir. Tous ceux qui ne le connaissent pas personnellement, et qui préfèrent ne pas la connaitre d’ailleurs, ne se douteront jamais qu’elle puisse être très sympathique avec ses vrais amis.
Elle est populaire mais elle sait très bien qu’ils prétendent l’aimer seulement car c’est la capitaine des Cheerleaders et ça l’amuse.
Elle n’a jamais eu de relation sérieuse, seulement des conquêtes d’un soir –souvent des sportifs– à qui elle n’adressait plus la parole dès le lendemain même si elle rêve secrètement de trouver « l’âme sœur ». Et elle la trouvera peut-être un jour malgré son caractère, après tout on ne sait jamais.
Lorsqu’elle se sent mal et qu’elle ne sait plus quoi faire ou qu’elle est sur le point de tomber amoureuse ou encore lorsqu’elle a un rendez-vous très important, un examen, elle fait du yoga.

J’ai ouvert les yeux pour la première fois le onze janvier mille neuf cent quatre-vingt-douze vers vingt et une heure. Les fenêtres de New-York Presbyterian Hospital étaient embuées. Dehors, il faisait un temps de chien. Vent, neige, froid, orages et tout ce qui va avec.

Les yeux bleus, une peau blanche, les cheveux foncés, une vraie petite Blanche Neige, d’ailleurs ce fut mon surnom pendant plusieurs années, jusqu’à l’âge de huit ans où j’ai décidé que ça faisait trop ringard, beaucoup trop stupide pour une personne comme moi.

Ma grand-mère –vous vous attendez à un discours sur une grand-mère gentille, affectueuse … et bien, non- la personne la plus méchante et la plus superficielle que je connaisse, voulait absolument qu’on m’appelle Alexandra, son second prénom. Ma mère n’était pas du tout d’accord, mais elle savait très bien que si elle ne le faisait pas, cette histoire la suivrait pendant bien des années alors elle se dit que Lexie ferait l’affaire.
Quant à mon père, il refusait catégoriquement que mon premier prénom soit Lexie et ce fut lui qui décida en fin de compte que la petite Blanche Neige s’appellerait Baylee Lexie.

Et ce qui devait arriver, arriva, ma grand-mère ne s’en est toujours pas remise –oui, toujours pas- et m’appelait Alexandra.

Depuis l’âge d’un an, je passais plus de temps chez ma grand-mère que chez moi avec mes parents. La vie de mon père, avocat réputé de New York, se résumait en tout et pour tout à son travail, les déplacements occasionnés par son travail, ses clients et sa secrétaire. Sa secrétaire ? Oui, il était infidèle et trompait ma mère avec elle. Ma mère n’était presque jamais là. « Pour être actrice et réaliser son rêve, il faut faire des sacrifices » disait-elle.

Quoi qu’il en soit, mes parents n’étaient pas présents, et c’est ma grand-mère qui m’a éduquée.
Le résultat de cette éducation ? Je suis devenue, au fil du temps, la copie conforme de cette personne. Méprisante, hautaine, superficielle, capricieuse, narcissique, méchante.

Dès mon plus jeune âge, je pratiquais toutes sortes d’activité. Je faisais du golf, de l’équitation, du violoncelle, de la natation, du chant, de la danse classique, etc.
Elle voulait que je sois parfaite, que j’excelle dans tous les domaines, que je sois la meilleure parce qu’elle n’avait pas eu les moyens de l’être et a il fallut qu’elle se débrouille toute seule pour faire de sa vie, une vie luxueuse, pleine de strass, de paillètes, de superficialité et elle voulait que je ne manque de rien.

Elle faisait venir des stylistes et des coiffeurs du monde entier pour que la petite Baylee soit toujours à la pointe de la mode. En retour, je ne devais faire aucun faux pas et donner toujours le meilleur de moi-même ; même si le meilleur de moi-même ne suffisait pas, elle voulait que je me surpasse. Elle en voulait toujours plus.

Il m’était interdit de sortir avec des amis et encore moins d’avoir des relations amoureuses. Pour elle, la seule chose qui puisse gâcher la vie d’une jeune fille, c’était le sexe masculin.
Mais j’ai très vite appris à me rebeller et à devenir la Baylee que tout le monde connait si bien à Yale.

Chaque année, le seul jour où tout le monde se réunissait, y compris mes parents, était l’anniversaire de ma grand-mère et non le mien. Ce jour était toujours un scandale, ils lui reprochaient de m’avoir transformée en un petit diable et elle, leur rappelait qu’ils n’avaient pas accompli leur devoir, leur rôle de parents. La soirée se transformait en règlement de comptes, ils se disputaient et refaisaient surgir des mauvais souvenirs, l’infidélité de mon père, le fait que leur travail leur avait détruit leur vie de couple, et blablabla. Ils ne me demandaient jamais mon avis, à peine s’ils remarquaient ma présence.

Que voulez-vous que je fasse, lorsque mes parents ne savent même pas que j’existe ? Ils ne savaient rien de moi. Absolument rien de leur propre fille. Ils s’attendaient à ce que je sois gentille, agréable et que je leur montre à quel point je les aime ? Je les détestais. Et rien de mieux que d’être insolente, prétentieuse ; de ne leur montrer aucun signe de respect, rien, nada, nothing et de les rabaisser à chaque fois que l’occasion se présentait, pour le plus grand bonheur de ma grand-mère, va savoir pourquoi.

J’ai été acceptée à Yale, je suis la capitaine des Cheerleaders, mon niveau scolaire est irréprochable, je suis populaire, que voulaient-ils d’autre ? Plus rien ne comptait aux yeux de mes parents. Ils devraient être fiers de moi. Peu importe. Je suis ce que je suis et si ça ne leur plait pas et bien qu’ils aillent se faire foutre.

→ Basma. → 14 ans. → F. → The Elm City is the beeeest → A vous de juger :) → Fanpop.