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 E M B E T H ♥ « the scars of your love remind me of us »

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AuteurMessage
Embeth Robyn Bentley
BETH;
« Lost and Insecure »

Embeth Robyn Bentley

♣ Anti-sèches : 2579
♣ Demeure à : Where no one seems to be found ...
♣ Inscrit depuis le : 04/09/2010

More about me
♣ Statut : Célibataire
♣ Popularité :
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MessageSujet: E M B E T H ♥ « the scars of your love remind me of us »   E M B E T H ♥ « the scars of your love remind me of us » EmptyMar 3 Mai - 18:34

IDENTITY CARD
E M B E T H ♥ « the scars of your love remind me of us » 33jkf2o
© psychozee
→ willa holland
→ Bentley
→ Embeth Robyn
→ Washington, DC, USA 19th of April 1991
→ American
→ 2nd year
→ Literature


WHAT I LIKE ABOUT YOU

Rédaction : Autoportrait d'une âme perdue

Je crois que ... En fait, je ne crois pas. Je suis sûre, je suis certaine de ça : je suis une personne assez solitaire. La solitude, ma meilleure amie sans doute. Vaut mieux être seul que mal accompagné comme on dit. Je suis aussi spontanée, je vis l'instant présent, peu importe ce qui m'arrive, j'ai toujours vécu comme ça, ce n'est pas maintenant que je vais changer mes habitudes, n'est-ce pas?
Sarcastique. Le sarcasme, l'ironie, que ferais-je sans ? C'est une arme sans danger. Enfin, si ça blesse, mais pas physiquement, c'est bien pire qu'une douleur physique. C'est pourquoi je m'en sers. Je suis du genre calme, j'ai la je-m'en-foutisme attitude, j'ai toujours été comme ça depuis mes six ans. Hé non, je n'ai pas toujours été grincheuse, râleuse et chiante, non. Loin de là. J'étais une personne espiègle, souriante, curieuse. Bref, j'étais juste ... heureuse. Je ne sais pas si je peux vraiment dire qu'actuellement je ne le suis pas. C'est assez difficile à définir en réalité, le bonheur. Tout est relatif, après tout. Même si je me suis un peu égarée du sujet de départ, ces quelques lignes définissent aussi ma personnalité. Elles la défissent peut-être mieux que de simples adjectifs alignés les uns après les autres.
En conclusion, on pourrait croire que moi, Beth Bentley alias BB pour les intimes est une déprimée, dépressive et méchante qui use du sarcasme et de l'ironie. Oui, on pourrait croire, mais ... et si on fouillait plus profond?
Si on fouillait plus profond, on trouverait un coeur brisé par l'absence de parents, par l'abandon, par ... la solitude qui me tient si souvent compagnie à présent.
Mais après tout ... qui suis-je pour m'auto-juger alors que cent autres personnes inconnues le feront pour moi?

Rédaction : Habitude de vie d'une âme perdue

Je n'aime pas le chocolat. Surprenant? Non, tous les goûts sont dans la nature. C'est marrant, mais j'ai du mal à dire ce que j'aime et ce que je n'aime pas. Je crois que j'arrive mieux à me décrire qu'à dire ce que j'aime. Ça devrait être le contraire, non? Le truc, c'est que les choses que j'aime évoluent, changent, se transforment ou elles s'en vont carrément, elles quittent ma triste existence. Bien sûr, ça ne s'applique pas aux objets, mais plus aux personnes qui m'entourent. Après tout, c'est elles qui m'influencent, me raisonnent, me consolent et bien souvent, ce sont elles qui me conseillent. Alors à quoi bon me demander ce que j'aime et ce que je n'aime pas, en sachant qu'une de ces personnes pourraient très bien m'influencer. Mais si vous tenez absolument à savoir, j'aime la lecture, la littérature, les poèmes, le théâtre. En gros, tous ce qui a un rapport avec l'écriture. J'aime beaucoup les écrivains français. J'aime la langue française, je trouve ça raffiné et poétique. Par contre, la seule et véritable chose que je ne supporte pas (en dehors du chocolat), c'est de m'attacher à quelqu'un, quelque chose et de le voir disparaître ensuite. En gros, je déteste l'abandon. Être abandonnée, abandonner quelqu'un, pour moi, c'est juste ... impardonnable.


OH BABY IT'S A WILD WORLD

E M B E T H ♥ « the scars of your love remind me of us » 2lsbj41
→ Lily/useless
→ fifteen.
→ female.
→ also good as me.
→ good, i think.
→ schmaltzyyy@livejournal.


Dernière édition par Embeth Robyn Bentley le Sam 14 Mai - 9:04, édité 14 fois
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Embeth Robyn Bentley
BETH;
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MessageSujet: Re: E M B E T H ♥ « the scars of your love remind me of us »   E M B E T H ♥ « the scars of your love remind me of us » EmptyMar 3 Mai - 19:44

DON'T WORRY, LIFE IS EASY


J'avais six ans quand ils sont partis.

Je suis tombée dans une des meilleures familles du monde, je pense. Nous étions trois : Michael Ruthford, mon père, professeur d'histoire/géo; Elizabeth Ruthford, ma mère, femme au foyer, et moi, Embeth Ruthford. Nous n'étions pas riches, le métier de professeur ne rapportait que peu, mais ce n'était pas grave car nous étions, vraiment heureux. Les cinq premières années de ma vie, rien de bien passionnant n'est arrivé. Je vivais à Washington avec mes deux parents, je jouais avec d'autres enfants, bref, je vivais la vie de tout enfant âgé de cinq ans. Je ne l'ai pas vu arriver, mais tout à changer d'un seul coup. L'année suivante, Papa a eut un poste à l'université de Yale. Pour ne pas qu'il doive faire les allés-retours Washington/New Haven, nous avions décidé d'emménager là-bas. Le 18 août, quelques jours avant la rentrée, nous devions nous rendre à New Haven pour visiter une maison près de l'université. Nous étions partis tôt pour découvrir la ville. Au milieu de l'autoroute, un oiseau s'était posé. Papa en grand défendeur de la cause animal à essayer de l'éviter, peut-être un peu trop brusquement, la voiture a déraillé. J'ai crié, maman aussi. La voiture s'est retournée. Noir. Je ne me souviens de rien.

Je me suis réveillée à l'hôpital, j'étais allongée sur un lit. Personne n'était là. J'étais seule. Toute seule. Je regardais autour de moi, tout était blanc, tout était fade. J'avais du mal à bouger, j'avais mal, je me sentais lourde. J'avais un plâtre au bras droit. Je commençais à me souvenir de ce qui venait d'arriver. Une infirmière arriva dans ma chambre avec le sourire, elle me salua. Je ne répondis même pas, j'étais tellement concentrée à reconstituer les évènements des dernières heures. Calmement, je lui demandais où étaient mes parents. Elle continuait de sourire et me dit que je pourrais bientôt sortir et que je n'avais qu'un peu amochée. Je lui redemandais en haussant le ton. Elle continuait à parler de mon état de santé, mais qu'est-ce que je m'en fichais, je voulais seulement voir mes parents. Je lui demandais encore une fois en criant. Elle perdit enfin son sourire stupide et me regardait droit dans les yeux. J'étais au bord des larmes, je ne savais pas ce qu'elle allait me dire, mais ... je m'en doutais.

Elle était sortie pour me laisser le temps de reprendre mes esprits. J'étais devenue une fontaine, je n'arrivais plus à m'arrêter de pleurer. J'étais orpheline. Orpheline. Orpheline et seule au monde. Je leur en voulais, je leur en voulais de m'avoir laissée seule. Je leur en voulais d'être partis de l'autre côté sans moi. Je leur en voulais, mais à cet âge là, je ne comprenais pas que dans le fond, c'était moi la plus chanceuse.

Un mois plus tard, j'étais à l'orphelinat de New Haven.

Je ne parlais quasiment à personne. Je ne voulais parler à personne. Tout le monde me regardait bizarrement en chuchotant parce que, bien sûr, la nouvelle était passée au journal télévisé. Tout le monde savait, c'était bien ça le pire. Passée inaperçu n'était pas possible et pourtant, c'était la chose que je désirais le plus. Les premiers mois ont été difficiles, les plus difficiles de tous sans doute. Les femmes étaient aux petits soins pour moi, ce dont je n'avais absolument pas besoin, les autres enfants me regardaient bien tristement alors que eux aussi, ils étaient orphelins.

Par la suite, j'ai rencontré un garçon, il avait un an de plus que moi. Il était revenu après avoir passé trois mois chez une famille d'accueil. Je ne me souviens plus de son prénom, mais je sais que je l'aimais beaucoup. On était inséparables, on était toujours ensemble, c'était mon rayon de soleil dans un éternel tunnel noir. Il me faisait rire. Lui aussi faisait de nombreux allés-retours chez des familles d'accueil pour, au final, revenir à l'orphelinat. On détestait tout les deux cet endroit, mais c'était l'endroit où on était tous les deux, juste nous. Il a été très vite adopté, nous ne sommes restés ensemble qu'un an et demi, mais je pense que j'étais tombée amoureuse de lui et qu'il a été le premier. Le premier, ça ne s'oublie pas.

Après sont départ, je suis passé de l'orphelinat à plusieurs familles d'accueil. Toutes très gentilles. Elles s'occupaient bien de moi. Je m'attachais à eux, je m'amusais, je riais, je jouais ... Je reprenais vie. Et c'est sans doute au moment où je les appréciais le plus que je devais repartir à l'orphelinat. Encore une fois, j'avais l'impression qu'on m'abandonnait. Qu'on me laissait tomber comme une vulgaire chaussette. Et je me faisais avoir à chaque fois. Quelle idiote ! Maintenant que j'ai 19 ans, je me rends compte de la stupidité de certains de mes actes. Il faut croire que je n'ai pas beaucoup changé, je me fais toujours avoir comme une imbécile.

Ça a duré jusqu'à mes seize ans.

Un jour, comme ça, ils ont débarqué de nulle part. La famille Bentley. Ils étaient trois. Un père, une mère et une fille qui devait à peu près avoir mon âge. La femme m'avait sourit. J'ai d'abord passé une semaine chez eux. Ils étaient tellement gentils avec moi, ça me faisait du bien. Ensuite, je suis de nouveau retournée à l'orphelinat, mais seulement le temps de reprendre mes affaires. Cette famille, les Bentley m'avait adoptée.Je crois que je leur en serai à jamais reconnaissante de m'avoir sortie de l'enfer de l'orphelinat. Ca fait maintenant trois ans que je suis avec eux. Je reprends vie. Ils sont une vraie famille, un vrai foyer pour moi. Je leur dis encore parfois, mais je ne pense pas qu'un jour ça soit suffisant, alors ... Merci. Merci pour tout.
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