Comment pourrais-je décrire Dylan? Contrairement à ce que l'on pourrait penser lorsqu'on voit sa petite bouille mignonne, elle n'est pas parfaite. Loin de la...
Dylan n’est pas une de ces personnes que l’on qualifierait de « belle ». Non, elle est simplement mignonne, jolie. Son visage est ovale est à la peau blanche, ses yeux nous transportent dans un autre monde tant ils sont éclatants, elle a un petit nez mignon et une bouche qu’elle déteste. Personne ne sait pourquoi cette bouche si parfaite pour certains ne plait pas à Dylan. Elle n’aime pas la laisser naturelle, mais elle est toujours obligée de mettre son gloss préféré, ou elle ne sortira nul part !
Elle a vécu une période très sombre dans sa vie… elle n’avait pas confiance en elle, ne savait pas qui elle était, ce qu’elle faisait et elle était toujours sous l’emprise de l’alcool, la drogue et la cigarette… Mais après sa cure de désintoxication, elle a apprit a reprendre confiance, et surtout, a être positive. Voir la vie du bon coté, telle était sa philosophie. Et tout a coup, le voile qui couvrait ses yeux a disparut. Elle apprit a aider les gens, à se rendre utile, et son coté gentil, solidaire et compréhensif a prit le dessus. Elle a connu le vrai sens de l’amitié. Mais la drogue n’a toujours pas voulu la lâcher… Dylan a fini par réduire ses consommations petit a petit avec l’aide des ses ami(e)s. Elle leur en serait toujours reconnaissante, malgré sa dépendance a la drogue.

→ Ines → 13 ans → Femelle → J'adooooore. → Vous verrez... → Miss Volchok

Un certain quinze juillet mille neuf cent quatre vingt douze, Dylan Shilow Field est née. Ce jour là n’est pas exceptionnel, au contraire, cette petite fille aurait aimé demeurer a jamais dans le ventre de sa mère, mais elle est sortie malgré elle. Ce jour là fut le début de tous ses problèmes, c’était la porte d’entrée du monde réel, et elle avait trouvé la clé. Mais malheureusement pour Shilow, cette clé paraissait rouillé, et ne lui montrait pas encore la lumière du jour, la lueur d’espoir qui la ferait peut-être sortir de ce monde infernal, ce monde où elle vivait. Son premier cri fut un cri de douleur, un cri de tristesse. Qui sait ? Peut-être connaissait-elle le triste sort qui l’attendait, ou peut-être que ce cri était l’origine de tous ses problèmes… Un mystère qui demeure et restera non élucidé. Mais sa vie ne consistait pas qu’à des événements malheureux. Sa famille n’était pas nombreuse, elle avait une mère assez stricte, mais attentionnée, une grande sœur prétentieuse et égocentrique et un père qu’elle aimait plus que tout. Il s’agissait d’un exemple pour elle. Au début, tout du moins, c’est ce qu’elle osait croire.
Tout a commencé un certain sept mai deux mille deux. Dylan avait presque dix ans, et elle était une fille très heureuse et épanouie. Elle vivait avec sa famille dans une belle maison de Dallas, dans l’un des quartiers les plus aisés de la ville. Ce jour là, elle rentrait de l’école, un peu plus tôt que d’habitude… Elle était rentrée assez silencieusement, de façon à ne pas déranger ses parents, et elle le regretta amèrement… C’est là qu’elle entendit ce qu’elle n’eut jamais voulut entendre : des cris, des pleurs… Elle vit sa mère affalée sur le canapé, le regard perdu et désespéré ; son père, le visage entre les mains, était en train de pleurer… Ce fut un tableau douloureux, qui venait casser l’image de la vie parfaite que Dylan pensait avoir. Et très vite tout s’enchaîna. Elle comprit que ce père qu’elle aimait plus que tout au monde, n’était pas son vrai père, mais plutôt son beau-père. Et c’est a ce moment que vous me direz que je devrais recommencer mon récit, en remplaçant «un père qu’elle aimait plus que tout. Il s’agissait d’un exemple pour elle » par un beau père qu’elle aimait plus que tout. » C’est bien pour cela que j’ai bien rajouté a la suite : « Au début, tout du moins, c’est ce qu’elle osait croire »… Oui, car sa mère avait eu une relation avec un autre homme, un homme superficiel et hautain, un homme que Dylan détestait de tout son être…

Témoignage : Jane, mère de Dylan Shilow :

« Je m’en veux tellement de tout ce que j’ai fait, de tout ce dont je suis coupable. J’ai brisé un couple, une famille, et jamais je ne me pardonnerais cela. Mais Mark (ndlr – Mark est le patron de Jane) est irrésistible, et… m’a complètement ensorcelé. Mais jamais je ne referais cette bêtise, jamais, je le jure devant Dieu... Mais laissez moi vous expliquer ce qui c’est passé. Ce jour là, le neuf novembre mille neuf cent quatre vingt onze, j’étais encore un cadre dans la société AMJES, sérieuse et compétente, et je travaillais comme tout les jours dans mon bureau personnel –détail que je souhaiterais relever, car je ne me concentre jamais si je ne suis pas seule dans un espace clos – et j’avais terminé de préparer un dossier concernant le rapport financier avec la société BILM basée en Suéde – que de détails me direz vous, mais cela me parais assez important – quand je décidais de le rendre a mon patron, avec qui, jusque là, je n’avais eu qu’une relation professionnelle. Quand j’entrais dans son bureau, je le trouvais en compagnie de sa secrétaire, qu’il chassa rapidement d’un signe de la main –excusez moi, je m’emporte dans les détails inutiles , mais c'était assez... surprenant– et c’est là qu’il me fit un immense sourire chaleureux, me convia a m’asseoir, et me couvrit de compliments sans rapports, mais qui me réjouirent complètement. Puis, tout s’est déroulé assez rapidement… Je ne saurais décrire comment il a pu me convaincre, me je pense que c’est surtout grâce, ou plutôt devrais-je dire à cause, de ses compliments… Mais j’aime mon mari, je l’aime et je l’aimerais toujours, je tiens a le souligner… Oh, qu’est ce que je m’en veux… »

Lorsque Dylan prit connaissance de cette affreuse vérité, et très rapidement, tout se chamboula dans sa vie. Un test ADN fut réalisé, et confirma que Dylan était bien la fille de Mark… Dylan, apprenant cela, a commencé à pleurer toutes les larmes de son corps, pendant au moins un mois, puis elle s’est renfermée, et tout à viré a la dépression nerveuse. Être dépressive a treize ans se révélait assez… surprenant. Puis ce furent des mauvaises fréquentations, à l’age de quinze ans… Drogue, alcool, et dépression… la totale. Ses parents, s’apercevant de cette déroute anormale de leur fille, la persuadèrent de rentrer en cure de désintoxication… dans l’espoir de revoir la fille heureuse et épanouie qu’elle était…

Témoignage: Dylan Shilow Field :

« Ma cure de désintoxication ? Un cauchemar… l’enfer sur Terre. J’avais avec moi dans ma chambre une fille encore plus dingue que je ne le suis, et je suis sure que c'est elle qui m’a aidé a me rétablir… Rien que l’idée de devenir comme elle me rendait malade, et m’aidait a reprendre mes esprits. Je sais que j’en ai un peu trop fait pour cette histoire de famille, de père et tout... Mais, imaginez vous, une fillette à l’âge de dix ans qui se rend compte qu’elle n’est pas la fille d’un père qu’elle aimait plus que tout, plus que se mère –oui, c’est bien le cas -, que son vrai père est un homme qu’elle hais, qu’elle déteste de toute son âme… Imaginez-vous cet être sans défense qui ne savait qui croire au monde. Cet être sans défense, c’est moi… Et là, je fis la rencontre de Johnny, ou plutôt «John », ce garçon qui fut mon premier « petit copain »… Arf, ce que j’aimerais ne l’avoir jamais connu. Il m’a fait gouté au gout de l’alcool, de la drogue, m’a apprit a être un petit démon sur Terre, et quand j’avais besoin de lui… il disparaissait. Mais je ne veux pas parler de cette période trop noire de ma vie. J'étais en train de parler de ma cure, c’est ca ? Oui, alors lorsque je suis rentrée en cure, cela m’a plutôt permit a « sortir de mon affreuse dépression » et non de quitter la drogue… mais depuis ces mois passés en cure, je me droguait, mais en plus faible quantité, et j’avais reprit confiance en moi. »

Après toute cette histoire vécut à Dallas, Dylan s’est dirigée à New Haven, avec son « beau-père » qu’elle préférait appeler papa, avec sa mère Jane, et sa sœur, avec qui elle était allée faire ses études a Yale…. Mais jamais, au grand jamais, Dylan n'eut entendu encore une fois le prénom de "Mark"...