Charlotte est une jeune fille pleine de vie. Elle est un peu timide au début, mais quand on l'a connait, on ne l'arrête plus. Ses amis l'a décrivent comme totalement folle. Elle peut avoir l'air sûr d'elle, mais ce n'est pas le cas, elle a bien souvent des doutes, des peurs. Comme tout le monde d'ailleurs. Du genre optimiste, elle trouve toujours le bon côtés des choses. Elle est un vrai rayon de soleil. Elle aime bien quand les gens se retourne vers elle dans la rues, mais ça elle n'osera jamais l'avouer. Elle aimerait être populaire, mais elle ne l'est pas vraiment. Charlotte ne l'avouera certainement jamais non plus, elle dira qu'elle se fiche des gens populaires et de la popularité, mais c'est un gros mensonge. Elle adorerait, rien qu'une fois être le centre d'attention de tous. Il ne faut pas non plus croire que Charlotte est une peste prétentieuse. Non, elle veut avoir son moment de gloire comme tout le monde. Qui n'a jamais rêvé d'être sous le feu de la rampe ? Charlotte en a souvent marre des gens, c'est-à-dire qu'elle se lasse souvent de ce qu'elle connait déjà, elle aime changer d'habitudes et en a parfois marre de fréquenter toujours le même groupe d'amis, malgré ça, l'amitié c'est très important pour elle. Elle ne laissera jamais quelqu'un tomber, même si ça fait des années qu'elle ne vous a pas parlé. Impulsive, elle peut s'énerver très rapidement, elle est d'ailleurs assez rancunière, faites attention à ce que vous dites ! Mais ne vous inquiétez pas, il suffit de la faire rire pour qu'elle arrête de vous en vouloir, et la faire rire, c'est très facile vu qu'elle rit et sourit quasiment ... toujours ! Elle a une vraie mémoire de poisson rouge et oublie toujours tout, même lorsqu'elle s'organise, il lui arrive de faire des choses à la dernière minute.

Charlotte adore la musique. Pour elle, c'est un refuge dans les moments où elle a envie d'être seule. Elle a d'ailleurs toujours rêvé de jouer d'un instument, la batterie ou le piano. Elle a n'a jamais vraiment eu le temps, ni l'argent d'investir dans des cours, même si sa mère lui promettait tout le temps. Elle adore chanter et chante plutôt bien. Elle adore également manger, elle mange tout le temps et heureusement pour elle, elle ne grossi jamais. Elle adore le chocolat, le blanc surtout ! Par contre, elle ne comprend pas les personnes qui mangent du nutella à la cuillère car elle trouve ça écoeurant. Limite sur une crêpe, une tartine, une gaufre, mais pas à la cuillère ! Elle déteste se brosser les dents, mais elle le fait quand même, ne vous inquiétez pas, elle trouve que la texture du dentifrice est dégueulasse. Elle est fan de séries anglaises et américaines, c'est ça qui l'a poussée à venir étudier ici. Elle déteste tout les gens que se prennent de haut, qui se la pète et qui claquent de l'argent comme si ça tombait du ciel. Elle aime diriger, mais elle ne s'en rend pas vraiment compte, il lui arrive souvent d'énerver ses amis sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle est un peu naïve, elle a l'impression qu'en venant aux Etats-Unis, sa vie va devenir un conte de fées. Elle se croit dans un monde où tout est beau. Elle adore lire, pas de grands livres littéraires, non, juste des livres à l'eau de rose.

Charlotte porte toujours des colliers. Lorsqu'elle est mal à l'aise, elle joue avec. Sa couleur préférée est le rose, mais elle aime beaucoup le bleu et le vert aussi. Elle dit toujours un truc idiot lorsque plus personne ne parle pour boucher le trou. Même si elle est très dynamique, elle a ses moments de grosse flemme et quand c'est le cas, il ne faut pas essayer, elle ne bougera pas. C'est une vrai geek, partout où elle va, elle a son pc et son iPod avec. Elle aime la photographie et prends souvent des photos, parfois ça donne de bonnes choses et d'autres fois, ça ne ressemble absolument à rien, mais c'est plus un passe-temps qu'autre chose. Elle est accro aux sms et en envoie tout le temps. Lorsqu'elle a peur, elle serre son portable entre ses deux mains. Lorsqu'elle est gênée, elle replace une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle adore les chewing-gum, dès que celui qu'elle a en bouche n'a plus de goût, elle en prends un autre.

→ Lily/useless. → sixteen. → female. → beurk. → double-beurk. → inconnu/tumblr. → en allant aux toilettes. → Code Spoiler:

Hé oui, je suis Belge. Vous devez surement vous demander ce qu'une Européenne et de surcroît Belge fait ici aux Etats-Unis. C'est une belle et longue histoire, enfin, je ne sais pas vraiment si elle est belle, mais elle est longue, ça c'est sûr vu que c'est la mienne.

the beginning

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Je suis née le 19 mai 1994 à Bruxelles dans un hôpital nommé Erasme. Je n'étais pas la première dans la lignée Pieters, il y avait déjà Alice et Stéphanie âgée de 14 et 13 ans. Je suis arrivée bien tard comparée à elles, mais ça n'a jamais rien changé à notre complicité. Je n'ai pas grand chose à dire sur mon enfance. Mon père était ouvrier, ma mère restait à la maison pour s'occuper de nous. Mes sœurs allaient à l'école. Moi aussi, quelques années plus tard. En Belgique, il y a deux 'états' - si on peut appeler ça comme ça -, un état francophone dans le sud et un état néerlandophone au nord. Mon père était néerlandais - d'ailleurs ça se voit par rapport à mon nom de famille - et ma mère francophone. Pour me faciliter la tâche plus tard, ils ont décidé de m'envoyer dans une école néerlandophone et de parler le français à la maison. Alice et Stéphanie avaient eu la même scolarité que moi. Je ne sais pas ce que je peux dire de plus. Nous n'étions pas les plus riches de monde, ni même les plus riches tout court. Je dois même avouer qu'en revoyant certaines photos, on peut directement s'en rendre compte vu les vêtements que je portais, mais je n'en ai pas honte, ce sont de bons souvenirs que je m'amuserais surement à montrer à mes petits enfants et à mes enfants. Je pense que j'ai eu une enfance heureuse. Ça revient à loin, j'ai un peu de mal à me souvenir de tout pour être franche ! Mais peu importe, c'est ce que je suis maintenant qui vous intéresse le plus, non ?

my teenage dream

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Onze ans. Oui, je crois que c'est là que tout à commencer. A onze ans, on commence à se rendre compte de ce que c'est la vie. On se rend compte que c'est pas toujours beau, mais qu'on fait avec. C'est à onze ans que mon père a commencé à dormir sur le canapé. Ma mère, elle, avait fait de son rêve une réalité, elle avait ouvert son propre petit restaurant avec son frère. Elle l'avait acheté à un ami qui voulait ouvrir un restaurant plus grand. La communication entre mon père et ma mère s'est peu à peu réduite et au final, ils ne se parlaient plus du tout. Mon père a déménagé pour habiter dans un appartement pas loin de son lieu de travail. Ma mère a fini par demander le divorce. Je le savais, c'était prévisible, tellement prévisible que dans ma tête c'était comme si ils étaient déjà divorcés. Du coup, je n'ai rien ressenti. Pas de peine, pas de larme. Rien. Je ne voyais mon père que les week-ends. Ça ne me dérangeait pas plus que ça. Alice, la plus calme de nous trois, avait rapidement quitté la maison familiale pour fonder sa propre famille à Verviers près de Liège dans le sud du pays. Stéphanie, elle, avait commencé des études à EPHEC, une école de commerce. Et moi, j'étais au milieu de tout ça. Je ne disais rien et j'essayais de suivre le mouvement. A l'école, j'avais de bons résultats, toujours dans les trois premières de classe, j'ai même sauté une classe. Je voulais qu'ils soient tous fiers de moi, même si en fait, ils me remarquaient à peine avec tous leurs problèmes. Maman et le restaurant, Papa et la gestion de sa famille, Alice et sa nouvelle vie, Stéphanie et ses études. J'étais un peu mise à part, mais j'ai toujours su me débrouiller seule, alors ce n'était pas grave, je faisais avec et je gardais le sourire. A treize ans, - c'est là que fut le déclic - mon père m'emmena à Milwaukee, aux Etats-Unis pour aller voir sa mère qui habitait là-bas, c'était la première fois que je la voyais et c'était la première fois qu'elle voyait une de ses petites filles - oui, faut dire aussi que le voyage US-Belgique, c'est pas donné -. J'avais un peu peur, mais en fait, tout s'est bien passé. Nous sommes allés jusqu'à Washington et Chicago tous ensemble. Wow. Ce sentiment était indescriptible, j'avais enfin l'impression d'être chez moi. Un vrai chez moi. Certes, je ne parlais pas un seul mot d'anglais, mais ce n'était qu'un détail. Ce voyage m'avait tout simplement marquée, il fallait que je retourne aux Etats-Unis. Il le fallait. Après ce voyage, je revoyais mon père pendant les vacances et nous partions un peu partout au Maroc, à Londres, à Milan, en Espagne, etc ... Stéphanie avait quitté la maison à son tour pour vivre sa vie. Elle en avait eu marre de notre mère qui ne lui laissait pas assez de liberté et moi aussi je commençais à en avoir marre. Mes relations avec ma mère se sont dégradées et maintenant, on ne se dit plus que le strict minimum. C'est triste, mais je n'y peux rien, nos caractères sont trop opposés pour qu'on puisse un jour s'entendre sans hurlement - enfin, je dis ça, mais je n'oserai jamais hurler sur ma mère, qui sait ce que deviendrait mon corps si j'osais ... -. A seize ans, je suis retournée aux States avec mon père, mais cette fois à New York, puis nous sommes passé jusqu'à Boston. Franchement, c'était le rêve, de un, j'étais avec mon père et de deux, j'étais aux Etats-Unis.

my dreams come true

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Cette année-là, j'ai posté ma candidature dans plusieurs grandes universités de la côte Est des Etats-Unis. Je ne pensais pas bien sûr que j'allais être acceptée dans une de ses grandes universités. Mais ... J'ai reçu une grande enveloppe de couleur crème. Je crois qu'en l'ouvrant j'en avais pleuré. Ma mère n'était bien sûr pas d'accord alors que mes sœurs et mon père m'ont encouragé et aidé à financer mon voyage et certains frais d'inscription. Alors voilà, mes deux sœurs ont déjà eu l'occasion de commencer leur nouvelle vie, maintenant, c'est mon tour.