Nolan Aaron Adams
♣ Anti-sèches : 4 ♣ Inscrit depuis le : 21/07/2011
| Sujet: Nolan Aaron Adams ♥ ; E.C Ven 22 Juil - 16:21 | |
| IDENTITY CARD WHAT I LIKE ABOUT YOU Le caractère de votre personnage, ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas, ses tics, ses petites manies. Bref, ce qui fait de votre personnage un être unique en une vingtaine de lignes. DON'T WORRY, LIFE IS EASY Je ne suis pas celui que j’aurais dû être. J’ai poursuivi une voie qui m’avait été désignée, comme si le destin en avait décidé, ouais, ce foutu destin, celui sur lequel on met toujours la faute de son futur évident, de son présent anéanti. Au fait, je m’appelle Nolan, qui signifie " le jeune héros, le jeune champion ", ouais je me demande pourquoi mes parents m’ont appelé comme ça. De toute façon je ne cherche pas à le savoir, mon prénom ne me correspond pas du tout.
Je sens le cendrier, il dégage une odeur que j’aime par-dessus tout, et j’ai soudain envie d’une clope. J’en grille une. Elle se consume lentement, très lentement. Ça me rappelle mon père, la seule chose dont je me souviens de lui, c’est sa manière de fumer la pipe, cette façon qu’il avait de tenir l’objet dans ses doigts, ses joues qui se creusaient, puis quand il levait la tête au ciel et que la fumée s’envolait en spirales. Dieu damne celui qui a fait que mon père reste en ma mémoire, ce foutu, odieux père, ce père dégueulasse que je ne considère plus comme un membre de famille, plutôt comme une ordure qui ne s’est pas encore décomposée, quoique je le souhaiterais vraiment. Pourquoi je le dénigre ainsi ? Il nous a abandonné. Notre père, l’unique, le seul, nous a laissés ma sœur, ma mère et moi. Tout ça à cause d’une vieille histoire de finances, il a assassiné un homme et a quitté la ville sous peur d’être poursuivi. Je me souviens seulement qu’une semaine après son départ, maman n’est plus sortie de sa chambre, et que ma sœur Olympe et moi n’avions que quatre et huit ans. Elle et moi avons passablement vécu notre vie, tout en nous occupant de maman, du mieux que nous pouvions, débrouillards et persévérants. J’ai rarement des souvenirs qui me reviennent, comme à l’âge de onze ans, quand maman m’avait serré dans ses bras, tellement fort que je m’étais mis à pleurer pour échapper à son emprise. Elle était en larmes, son visage était bouffi, je sentais que la fin arrivait. J’avais eu raison, car maman sombra dans une profonde dépression. Elle avait décidé de ne plus nous nourrir, de ne plus parler, de ne plus sortir, de ne plus avoir de vie. J’avais souvent vu Olympe près de ma mère, silencieuse comme elle l’avait toujours été. Sage, frêle, une jolie blondinette qui aurait voulu d’une vie normale, et plus que modeste. Je me souviens très bien du jour où les services sociaux sont venus nous chercher. C’était au mois d’Avril, un début de soirée tout à fait normal pour certains, et plus qu’anormal pour nous ; une femme aux cheveux roux flamboyants nous avait amenés avec elle dans un lieu qui nous était absolument étranger. Nous n’avions plus le droit de vivre avec notre mère. J’étais effaré, je ne voulais pas m’éloigner de maman, j’avais douze ans et à peine au début de mon adolescence j’allais devoir la quitter. J’espérais rester près d’Olympe. « C’est moi qui ait appelé la dame rousse, Nolie. Maman n’en peut plus, il lui faut du temps, tu sais ? » Je n’avais pas relevé. Elle avait sûrement raison. Mon Olympe chérie, j’étais encore dans ses bras, à l’époque. J’aimerais tellement retourner en arrière, avant que les services sociaux ne nous placent dans des maisons différentes et que j’apprenne le décès par overdose de ma sœur au téléphone, avant même que mon père nous abandonne, ainsi, nous aurions été tous les quatre réunis. J’ai alors commencé à vivre chez une famille de banquiers, assez fortunés, ils m’ont offert une heureuse année, comparée à toutes les autres de mon existence. Mais à l’âge de treize ans, j’ai commencé à mal me comporter, j’ai commencé à fumer. Oh oui, je me souviens de ma toute première clope, c’était avec Penelope, la jolie nièce de mon beau-père. Après un repas familial, elle m’avait demandé de lui indiquer les toilettes. J’étais âgé de quinze ans, et elle de dix-sept. Elle m’avait dit d’entrer dans la salle de bain avec elle, de fermer la porte à clé et de la rejoindre près du vasistas. Elle m’avait regardé droit dans les yeux, et sa bouche s’était collée contre la mienne avec envie. A cet âge-là, tout adolescent rêve d’une fille comme Penelope. Aussi belle que gentille, elle m’avait embrassée tout en ouvrant ma braguette. Aujourd’hui, je me demande toujours pourquoi elle l’a fait ce jour-là, pourquoi moi ? « Il faut une première fois à tout, Nolan, non ? » Nous avons couché ensemble, avec difficulté, sur le lavabo, dans la baignoire, puis sur les toilettes, enfin soit, j’ai eu ma première fois avec elle, et je ne le regrette pas. Ce que j’avais adoré également fut quand, nue, elle ouvrit le vasistas, prit deux cigarettes de son sac, et elle m’en tendit une. Je la pris, avec effroi ; je n’avais jamais fumé, et toute mon enfance on m’avait déconseillé, même, d’en respirer la fumée. Pourtant, avec Penelope, j’étais capable de tout. Je regardais ses courbes, ses hanches, son dos, ses épaules, ses cheveux blonds noués en un chignon, ses yeux bleus étincelants, je la trouvais magnifique, et elle m’avait redonné confiance en moi. Elle alluma le bout de sa cigarette, et je vis ses joues se creuser, comme mon père faisait quand il fumait la pipe. Elle souffla toute la fumée, par ronds, et elle coinça sa cigarette entre ses deux doigts, de manière à allumer la mienne en même temps : « C’est ta première je le sens. Il faut bien une première fois à tout, non ? ». J’avais l’impression qu’elle avait répété la même phrase avant que nous fassions l’amour. Elle me faisait découvrir beaucoup de choses, aujourd’hui. J’aspirai la fumée avec ardeur, mais je n’eus aucune difficulté à ne pas tousser et à souffler lentement vers l’extérieur. Elle ouvrit de grands yeux, mais ne m’adressa aucune parole. Elle m’embrassa, encore une fois. « Nolie, je suis heureuse de te connaître. Tu sais, nous ne sommes pas vraiment de la même famille. Nous revenons dîner dans deux mois. Au revoir. Oui, aujourd’hui, je me rends compte que ce n’était pas franchement malin, mais après tout, pourquoi ne pas profiter de la vie, tant qu’on en fait partie ? J’avais quinze ans, aujourd’hui j’ai vingt-et-un ans, et pourtant, il y a eu pas mal d’autres filles après Penelope, mais je n’ai jamais brisé de cœur pour autant ; en tout cas pas que je sache. Mais il faut profiter de la vie, coûte que coûte. Je n’ai pas beaucoup parlé de la mort d’Olympe, car cet évènement m’a gravement touché. J’ai fait une dépression, j’ai consulté des toubibs, j’ai pris pas mal de médocs, mais j’ai guéri seulement grâce à Penelope. Qui aurait pu croire qu’ainsi, elle avait sauvé ma vie, moi qui comptait mettre fin à mes jours ? Assez. Je ne veux plus parler d’Olympe, elle me manque trop. Je pleure déjà. Je peux peut-être parler du présent, au lieu du passé ? Ça me remonterait le moral, et puis le passé ne sert à rien, il ne sert qu’à raviver des flammes depuis longtemps éteintes, il ne sert qu’à nous rendre malheureux, pas vrai ? On se remémore de bons ou de mauvais moments, mais dans tous les cas, on se sent mal. On se sent vide, inutile, tous ces moments sont passés, ils viennent du passé, ils appartiennent à l’ancien, à l’avant. Aujourd’hui, je suis étudiant à l’université de Yale, j’ai de très mauvais résultats, et je ne sais pas dans quoi je vais travailler, et demain ? Je serais probablement concierge, ou alors je serais mort et enterré. Qui sait ? Le futur on ne peut pas prévoir, le futur on ne peut rien. Le futur faut laisser.
Concernant les femmes qui ont pu m'aimer, il y en a une qui ne cesse de me charmer. Je la connais, je sais bien qu'elle se comporte de la même manière avec tous les autres, mais j'ai toujours l'impression qu'elle ne me ment jamais, et que je la repousse l'envisage à ce que je lui appartienne. Elle s'appelle Joyce Vencep, et le timbre de sa voix enchanteresse raisonne dans mes tympans à cette heure-ci. Je ne pense pas être amoureux, je pense plutôt qu'il y a quelque chose en elle qui m'attire à elle, comme si j'étais un aimant, et elle la source de mes rêveries et de mes insomnies.
OH BABY IT'S A WILD WORLD
| → Alissa / Breazycoco ♥ → 14 ans. → Fille. :) → Les gens du fo' sont super accueillants et le design est tout plein de fraîcheur, estival, tout ça. J'aime ♥ → Entre bof et bon. Mais plutôt bof, à mon avis. :) → ©Sugar Slaughter → On me l'a conseillé :D → Code - Spoiler:
Taylor S. est la plus belle blonde.
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Dernière édition par Nolan Aaron Adams le Dim 24 Juil - 18:59, édité 9 fois |
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